21 janvier 2008

Enfin, Monsieur pèlerin se montre ! Dilou Beudels

Dimanche 20 janvier: 8h20. Marie-Odile Beudels
Vent par rafales mais pas de pluie. Je file à la cathédrale aux premières lueurs de l'aube. Dans mes fontes, un bon thermos de thé : j'ai décidé d'inspecter gargouille après gargouille et de braver les vents. Objectif: repérer enfin le mâle qui se fait désirer depuis belle lurette. Et la chance me sourit enfin: sur le balcon, devant le nid, un faucon adulte. Le mâle sans aucun doute me tourne le dos. Calfeutrée dans un des renfoncements de la Banque Nationale, je ne le quitte pas des "jumelles". Son bec et ses pattes sont d'un jaune flamboyant: on voit bien que la saison des amours approche. Il tourne la tête, semble inspecter les gargouilles, le ciel, les toits environnants et s'envole vers la Banque pour revenir aussitôt sur le balcon en poussant un retentissant "tsiok". Puis, il disparait dans le nid, en ressort pour s'envoler vers la gargouille supérieure (8h52). A 8h55, il s'envole pour ne plus revenir. Ravie, je fais dire bonjour à Gudule et lui mettre une bougie (elle mérite bien ça !). Tasse de thé sous le portique de la Banque. 9h15, la femelle fait son apparition, se perche sur la gargouille de son mâle préféré ou si vous préférez, la gargouille préférée de son
fidèle mâle . Elle lance, à son tour des "tsioks" mais nettement moins percutants et s'envole (9h32) à son tour au-dessus des toits de la Banque nationale. Mon thermos n'étant pas vide, je reste encore un long moment. Je suppose que le couple est allé chercher pitance. Je suis ravie d'avoir enfin vu le mâle qui avait échappé à mes surveillances depuis des semaines!

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